dimanche 3 février 2019

La justification par les oeuvres

L'observance de la Torah afin d'être justifié constitue t-elle un reniement de l’ « œuvre de la croix » ? Si l’on en croit la plupart des chrétiens, la réponse est affirmative. En effet, selon la théorie de l’expiation vicaire, laquelle est la plus connue et la plus répandue parmi les chrétiens,  le Messie a porté sur lui  les péchés et la culpabilité des hommes pour souffrir et mourir en tant que substitut de l'humanité entière afin d’apaiser la colère de Dieu. Le corollaire logique de cette théorie est la doctrine de la « Sola fide » d'après laquelle il  ne sert à rien, pour être sauvé,  de s'appuyer sur les oeuvres puisque « Jésus a déjà tout payé à notre place »

Le  Tana"kh,  cependant , déclare que personne ne peut porter la culpabilité d'autrui  : 

« Vous ne souillerez point le pays où vous serez, car le sang souille le  pays; et il ne sera fait pour le pays aucune expiation du sang qui y sera  répandu que par le sang de celui qui l'aura répandu »
ולא־תחניפו את־הארץ אשר אתם בה כי הדם הוא יחניף את־הארץ ולארץ לא־יכפר לדם אשר שפך־בה כי־אם בדם שפכו
( Nb 35,33 )

« Ils ne peuvent se racheter l'un l'autre, Ni donner à Dieu le prix du  rachat. Le rachat de leur âme est cher, Et n'aura jamais lieu »
אח לא־פדה יפדה איש לא־יתן לאלהים כפרו ויקר פדיון נפשם וחדל לעולם
( Ps 49,7-8 )

« Vous dites: Pourquoi le fils ne porte-t-il pas l'iniquité de son père?  C'est que le fils a agi selon la droiture et la justice, c'est qu'il a observé et mis en pratique toutes mes lois; il vivra. L'âme qui pèche,  c'est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l'iniquité de son père, et  le père ne portera pas l'iniquité de son fils. La justice du juste sera sur  lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui »
ואמרתם מדע לא־נשא הבן בעון האב והבן משפט וצדקה עשה את כל־חקותי שמר ויעשה אתם חיה יחיה׃ הנפש החטאת היא תמות בן לא־ישא בעון האב ואב לא ישא בעון הבן צדקת הצדיק עליו תהיה ורשעת הרשע  עליו תהיה
( Ez  18,19-20 )

« Les Pères ne mourront pas pour les péchés des fils , et les fils ne  mourront pas pour les péchés des pères, mais chaque homme mourra à cause  de ses propres péchés »
לא־ימותו אבות על־בנים ובנים לא־ימותו על־אבות כי איש בחטאו ימותו
( 2 Chrn 25,4 et Deut 24,16 )

« Celui qui justifie le méchant et celui qui condamne le juste sont tous deux en abomination à l'Eternel » 
מצדיק רשע ומרשיע צדיק תועבת יהוה גם־שניהם
( Pr 17,15 )

Chacun est donc responsable de ses fautes devant Dieu et la culpabilité ne peut pas être transférée sur un autre. Le seul moyen, pour un pécheur, d'échapper au corroux Divin, c'est de se détourner de son impieté et mener une vie conforme à la Torah : 

« Mais si le méchant se repent de tous ses péchés qu’il a commis, et  garde mes statuts, et fait ce qui est loisible et la droiture, il vivra  certainement et ne mourra pas . Aucun des péchés qu’il a commis ne seront  remémorés contre lui, mais par la Justice qu’il a accompli il vivra. Est-ce que je prends plaisir à la mort du méchant ? Parole de l’Eternel Dieu; et pas plutôt qu’ il se repente et vive ? »
והרשע כי ישוב מכל חטאתו אשר עשה ושמר את כל חקותי ועשה משפט וצדקה חיה יחיה לא ימות כל פשעיו אשר עשה לא יזכרו לו  בצדקתו אשר עשה יחיה החפץ אחפץ מות רשע נאם אדני יהוה  הלוא בשובו מדרכיו וחיה
( Ez 18,21-23 )

« Je ne prends pas plaisir à la mort de celui qui meurt, dit l’Eternel Dieu. De ce fait, repentez-vous et vivez »
כי לא אחפץ במות המת נאם אדני יהוה והשיבו וחיו
( Ez 18,32 )

Bien qu'il soit vrai que le sacrifice, selon le Ramba"n, représente le prix du péché, ceci n'a rien à voir avec le concept de l'expiation vicaire, selon lequel un individu voit ses fautes être gratuitement transférées à un autre qui sera châtié à sa place. La Torah stipule en effet que ceux qui n'ont pas les moyens d'acheter un animal peuvent offrir de la farine et de l'huile ( Lev 5,11 ), ce qui montre clairement que le sang et la souffrance de l'offrande ne sont pas indispensables à l'expiation. D'autre part, le sacrifice, par lequel le pardon est accordé, constitue en lui-même un acte d'obéissance au même titre que les autres oeuvres de la Loi que le pécheur repentant accomplit en ce que celui-ci accepte de renoncer à ce qui est sien, en l'occurrence un animal ou le prix de l'animal, pour l'offrir à Dieu. En d'autres mots, ce n'est pas la mort de la bête sacrifiée en tant que telle qui efface les péchés mais l'acte d'obéissance et de soumission de celui qui apporte le sacrifice. Il importe également d'observer que l'idée du sacrifice est indissociable de la repentance, autrement dit, l'engagement à pratiquer les commandements. Le but du sacrifice sanglant étant de faire prendre conscience au pécheur de la gravité de son infraction à la Loi en lui faisant savoir qu'il aurait mérité que son  sang soit versé et que son corps soit brûlé sur l'autel, à l'instar de la bête immolée ( Ramba"n sur Lev 1,9 ). Voilà pourquoi le livre des Proverbes enseigne que « le sacrifice des méchants est en abomination à l'Eternel » זבח רשעים תועבת יהוה ( Pr 15:8 ). Le Tana"kh critique d'ailleurs en plusieurs endroits les sacrifices apportés par les pécheurs qui persistaient dans leurs transgressions ( Is 1:11-15, Jer 6:20, Am 5:22 )  

Etant donné que d'aucuns se demanderont probablement ce qu'il en est d'Isaïe 53:6 et 11, nous remarquerons que le mot  עון ( `avon ), qui est traduit la plupart du temps par péché dans nos Bibles françaises, est parfois employé dans le Tana"kh comme une métonymie pour désigner les sanctions résultant des transgressions ( cf. Ibn `ezra sur Gn 4:13 ). De sorte que l'on pourrait également comprendre que ce ne sont pas littéralement les péchés  du peuple que le serviteur souffrant a porté, mais la contrepartie, ainsi qu'il est dit au verset 4  :  

« Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié »
אכן חלינו הוא נשא ומכאבינו סבלם ואנחנו חשבנהו נגוע מכה אלהים ומענה

Le Ram'hal dit que «  cela ne concerne que le jugement dans ce monde-ci [ ... ] Dans le monde à venir, cependant, chacun ne sera jugé que selon ses propres oeuvres, selon sa propre situation, comme l'a dit le prophète : Le fils  ne mourra pas pour les péchés du père » זהו רק בענין הדין של העה״ז וכו' אך לעה״ב אין אדם נידון אלא לפי מעשיו, כפי המצב שהיה בו. והוא מ״ש הנביא בן לא ימות בעון האב ( Dérekh Hashem 2:3:7 ). Le Zohar confirme  :

« Il y a un sanctuaire appelée “sanctuaire des souffrants” dans le jardin d’Eden. Quand le Messie y entre, il appelle toutes les souffrances, les douleurs et les maladies d’Israël pour qu’elles tombent sur lui, et elles tombent sur lui. Et s’il n’avait pas allégé Israël de leurs souffrances, et ne les a pas prises sur lui, personne n’aurait pu endurer les douleurs d’Israël causées par leur transgression de la Torah, il est ainsi écrit: "Il a porté nos maladies etc." (Isaïe 53:5), comme Rabbi Eliezer en terre d’Israël. Car il n’existe aucune mesure aux souffrances qui viennent sur l’homme tous les jours, et elles sont toutes venues dans le monde quand la Torah a été donnée. Quand Israël était en terre sainte, les rituels et les sacrifices qu’ils accomplissaient enlevaient toutes ces maladies du monde, maintenant, c’est le Messie qui les enlève des fils du monde, jusqu’à ce que l’homme quitte ce monde et reçoit ses punitions, comme il est dit: si ses fautes deviennent plus nombreuses, on l’emmène dans le Guéhinom, au niveau le plus bas et il y reçoit plusieurs punitions à cause de la souillure qui est sur son âme. Et ils allument un feu plus grand pour nettoyer cette souillure. Les Anges de la destruction utilisent pour cela des bâtons de feu pour nettoyer cette souillure. Malheur à l’âme qui reçoit ces punitions! Heureux sont ceux qui gardent les préceptes de la Torah! »
בגנתא דעדן אית היכלא חדא דאקרי היכלא דבני מרעין, כדין משיח עאל בההוא היכלא, וקארי לכל מרעין וכל כאבין, כל יסוריהון דישראל, דייתון עליה, וכלהו אתיין עליה, ואלמלא דאיהו אקיל מעלייהו דישראל ונטיל עליה, לא הוי בר נש דיכיל למסבל יסוריהון דישראל על עונשי דאורייתא, הדא הוא דכתיב אכן חליינו הוא נשא וגו', כגוונא דא רבי אלעזר בארעא. בגין דלית חושבנא לאינון יסורין דקיימין עליה דבר נש בכל יומא, על עונשי דאורייתא, וכלהו נחתו לעלמא בשעתא דאתייהיבת אורייתא. וכד הוו ישראל בארעא קדישא, באינון פולחנין וקרבנין דהוו עבדי, הוו מסלקין כל אינון מרעין ויסורין מעלמא, השתא משיח מסלק לון מבני עלמא, עד דנפיק בר נש מהאי עלמא, ומקבל עונשיה כמה דאתמר. כד אינון חובין יתיר, דעיילין לון לגו בגו גיהנם באינון מדורין תתאין אחרנין ומקבלין עונשא סגי, מסגיאות זוהמא די בנשמתא, כדין אדליקו נורא יתיר למיכל ההוא זוהמא ווי לההיא נשמתא דסבלת ההוא עונשא, ועל דא אינון מלאכי חבלה דבגיהנם מטרדין לון בחוטרין דאשא לנערא ההוא זוהמא, ווי לנשמתא דסבלת ההוא עונשא , זכאין אינון דנטרי פקודי  אורייתא
( Zohar 2 :212a )

Ainsi, même si le Tsadiq porte les douleurs destinées aux pécheurs dans ce monde-ci, il ne s'agit pas d'une expiation vicaire étant donné que les fautes, qui ne peuvent être enlevées que par la repentance,  ne sont pas pour autant transférées ( Ez 18,19-20 ; Pr 17:15 ) et qu'il n'en demeure pas moins que chacun aura à répondre de ses actes au jour du jugement final. Il ne faut toutefois pas penser que  la souffrance et la mort du Tsadiq ( Juste ) ne servent à rien. Le Zohar, en effet,  enseigne : 

« A chaque fois que des justes sont séparés du monde, le jugement est séparé du monde. Et la mort du juste expie les péchés de la génération.  Et c’est la raison pour laquelle nous lisons le passage relatif à la mort des fils d’Aaron à Yom Kippour : Pour qu’ils servent d’expiation pour les péchés des Israélites.  Le Saint Béni Soit-il dit : Pensez à la mort de ces justes et vous serez comptés comme ayant offerts des sacrifices en ce jour pour vous servir d’expiation, ainsi qu’il a été enseigné : Tout le temps que les Israélites seront en exil et n’apporteront pas de sacrifices en ce jour , et qu’ils ne pourront pas sacrifier les deux boucs , il y aura pour eux la mémoire des deux fils d’ Aaron , et cela leur servira d’expiation [ … ] Il a été enseigné :  La lecture du passage relatif à la mort des deux fils d’ Aaron a été fixé en ce jour de Kippour afin d’expier les péchés d’ Israël en exil , et c’est la raison pour laquelle l’ordre liturgique de ce jour fut ainsi établi car la mort des fils d’Aaron expie les péchés d’Israël.  De là, nous apprenons qu’ à chaque fois que les souffrances provenant de son Maître viennent sur  un homme, il s’agit d’une expiation des fautes.  Et les péchés de tous ceux qui s’attristent des douleurs du juste sont extirpés du monde .  Ainsi , nous lisons le passage relatif à la mort des deux fils d’Aaron en ce jour afin que le peuple entende, regrette  la perte de ces deux justes, et verra ses péchés expiésLe Saint Béni Soit-il annonce et dit à tous ceux qui s’attristent de la mort du juste ou versent des larmes pour lui: Ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié ( Is 6 :7 ) »
בכל זמנא דצדיקיא מסתלקי מעלמא דינא אסתלק מעלמא ועל דא פרשתא דבני אהרן ביומא דכפורי קרינן למהוי כפרה לחוביהון דישראל, אמר קוב"ה אתעסקו במיתתהון דצדיקיא אלין ויתחשב לכו כאילו אתון מקרבין קרבנא בהאי יומא לכפרא עלייכו, דתנינא כל זמנא דישראל יהון בגלותא ולא יקרבו קרבנין בהאי יומא ואינון תרין שעירין לא יכלון לקרבא יהא להון דוכרנא דתרין בני אהרן ויתכפר עלייהו [...] תאנא, אמר רבי יוסי, בהאי יומא דכפורי אתתקן למקרי פרשתא דא, לכפרא לישראל בגלותא, בגין דא סדרא דיומא דא הכא אסתדר, ובגין דמיתתהון דבני אהרן מכפרא על ישראל. מכאן אוליפנא, כל ההוא בר נש דיסורי דמאריה אתיין עליה, כפרה דחובוי אינון, וכל מאן דמצטער על יסוריהון דצדיקייא, מעבירין חובייא דלהון מעלמא, ועל דא ביומא דא קורין אחרי מות שני בני אהרן, דישמעון עמא, ויצטערון על אבודהון דצדיקייא, ויתכפר להון חובייהו, וכל דמצטער על אבודהון דצדיקייא, או אחית דמעין עלייהו, קודשא בריך הוא מכריז עליה, ואומר (ישעיה ו ז) וסר עונך וחטאתך תכופר
( Zohar 3:56b - 57b ) 

Citons également l'explication du Malbim  : 

«  La mort des justes expie au moyen des éloges funèbres que les autres  font pour lui : Ils se souviennent de leurs mérites et se repentent »  
שמיתת צדיקים מכפרת ע"י ההספד שמספידים עליהם ומזכירים זכיותיהם ושבים בתשובה
( Malbim sur Gn 35,8 )

Contrairement à ce qu'enseigne la théologie de l'expiation vicaire,  le Tsadiq ne porte donc pas la culpabilité des autres et ce n'est pas sa mort en elle-même qui expie les fautes mais la repentance et la soumission à la Torah que les remords de ceux dont les péchés ont causé la mort du Tsadiq sont censés provoquer. En des termes plus concis, la mort du Tsadiq n'expie les péchés que dans la mesure où elle amène le fauteur à la repentance. C'est ce qui transparaît clairement de cet extrait du Talmud de Babylone  : 

הנהו בריוני דהוה בשיבבותיה דר' זירא דהוה מקרב להו כי היכי דניהדרו להו בתיובתא והוו קפדי רבנן, כי נח נפשיה דר' זירא אמרי עד האידנא הוה חריכא קטין שקיה דהוה בעי עלן רחמי,השתא מאן בעי עלן רחמי? הרהרו בלבייהו ועבדו תשובה
«  Des malfaiteurs vivaient dans le voisinage de Rabbi Zéira, lequel était proche d’eux afin des les amener à la repentance. Les Rabbins, cependant, s’en indignaient. Lorsque Rabbi Zéira est décédé, ils ( les malfaiteurs ) dirent : Jusqu’à maintenant, le brûlé aux jambes naines intercédait en notre faveur. Maintenant, qui va intercéder pour nous ? Ils eurent des remords et se repentirent »
(  Sanhédrin 37a ) 

L’on pourrait ainsi comprendre, à la lumière de tout ceci, que lorsqu’ Isaïe affirma au sujet du serviteur souffrant qu' « il a été transpercé à cause de nos péchés, broyé à cause de nos iniquités le châtiment qui nous donne la paix a été sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris », son intention n'était pas de signifier que le serviteur porte les péchés des autres ou que sa mort les a exonéré de leur culpabilité vis à vis de Dieu, mais que les souffrances qu'il a endurées ainsi que sa mort sont un moyen pour amener les fauteurs à la repentance, la seule chose qui, en elle-même, efface les péchés. 

Cela nous laisse mieux saisir pourquoi les Apôtres, bien qu'ils disaient de Yéshou`a qu'il est mort à cause des péchés du peuple, enseignèrent que ce sont néanmoins la repentance et la pratique des commandements qui justifient un individu et le sauveront lors du jugement   : 

« Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs à la repentance. »  ( Luc 5 :32 , Matthieu 9 :13 et Marc  2 :17 ) 

« Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » ( Actes 2 :38 )

« Repentez-vous donc et revenez, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur » ( Actes 3 :18 )

« Mes frères, que sert-il à quelqu'un de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les oeuvres? La foi peut-elle le sauver? Si un frère ou une soeur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l'un d'entre vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il? Il en est ainsi de la foi: si elle n'a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu'un dira: Toi, tu as la foi; et moi, j'ai les oeuvres. Montre-moi ta foi sans les oeuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes oeuvres. Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent. Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les oeuvres est inutile? Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les oeuvres, lorsqu'il offrit son fils Isaac sur l'autel? Tu vois que la foi agissait avec ses oeuvres, et que par les oeuvres la foi fut rendue parfaite. Ainsi s'accomplit ce que dit l'Ecriture: Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice; et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez que l'homme est justifié par les oeuvres, et non par la foi seulement. Rahab la prostituée ne fut-elle pas également justifiée par les oeuvres, lorsqu'elle reçut les messagers et qu'elle les fit partir par un autre chemin?  Comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les oeuvres est morte » ( Jacques 2 :14-26 )

« Repens-toi donc; sinon, je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai avec l'épée de ma bouche. » ( Révélation 2 :8 )

« Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs oeuvres, d'après ce qui était écrit dans ces livres » ( Révélation 20 :12 )

« Or voici, je viens bientôt; et ma récompense est avec moi, pour rendre à chacun selon son oeuvre. Je suis l'Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Bienheureux sont ceux qui font ses commandements, afin qu'ils aient droit à l'arbre de vie, et qu'ils entrent par les portes dans la Cité.  » ( Révélation 22 :13-14 )

Sommes toutes, non seulement les bonnes oeuvres et l'observance des commandements sont nécessaires à la justification et au salut, mais si les croyants en Yéshou`a ne pratiquent pas la Torah, «  le Messie est donc mort pour rien  ». 

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