Partie
2 :
Objections
classiques
Objection :
Yéshou
était un rasha` puisqu’ il a dit venir « mettre en lutte le fils avec son
père, la fille avec sa mère, et la belle-fille avec sa belle-mère. » (Luc
12,51). Pire encore, il a ajouté : « Celui qui aime son père ou sa
mère plus que moi, n'est pas digne de moi ; et celui qui aime son fils ou sa
fille plus que moi, n'est pas digne de moi. »
(Matthieu 10 :34-37)
Réponse :
Puisque
certains l’accepteront et que d’autres s’opposeront à lui, sa venue allait
provoquer le conflit et la division inévitable au sein même des familles. Cela,
et le fait qu’il dise que l’obéissance qu’on lui doit a préséance sur la piété
filiale n’en fait toutefois pas un impie, compte tenu de l’enseignement de la
Torah :
יכול אמר לו אביו ואמו לעבור על אחת מכל מצות האמורות בתורה ישמע להם? תלמוד לומר "ואת שבתותי תשמֹרו אני יהוה - כולכם חייבים בכבודי
« Se
peut-il que même si le père et la mère d’un individu lui disent de transgresser
l’une des lois de la Torah, il doive quand même les écouter ? Il est
dit : « Et vous garderez mes shabbatoth, Je Suis l’Eternel » -
Toi et tes parents êtes tous tenus de m’honorer » (Sifra sur le Lévitique
19,3)
« Et
vous garderez mes sabbats – Le commandement du respect des parents est suivi du
commandement prescrivant le respect du Shabbath pour dire que même si je t’ai
mis en garde sur le respect des parents, si tes parents te disent de violer le
Shabbath, ne les écoute pas. Il en va pareillement des autres commandements,
car Je Suis l’Eternel votre Dieu. Toi et ton père devez tous deux m’honorer. De
ce fait, ne l’écoute pas s’il te dit de transgresser ma Parole »
(Commentaire de Rashi sur le Lévitique 19,3)
Ceci
implique que l’obéissance au prophète en la bouche duquel l’Eternel a mis sa
Parole (Deutéronome 18,18) a préséance
sur le commandement du respect des parents. Les propos de Yéshou`a sont donc,
encore une fois, en phase avec la Torah Ecrite et Orale.
Objection :
« La
présence de Yékhonyah, le roi maudit, dans la généalogie de Yéshou l’invalide
comme Mashiah »
Réponse :
Cette
objection, comme d’autres, ne tient pas compte de l’enseignement de la
Tradition, qui nous apprend que la malédiction qui fut prononcée contre le Roi
Yékhonyah a par la suite été annulée :
גלות מכפרת על הכל שנאמר (ירמיהו כב) כה אמר ה'
כתבו את האיש הזה ערירי גבר לא יצלח בימיו כי לא יצלח מזרעו איש יושב על כסא דוד
ומושל עוד ביהודה ובתר דגלה כתיב (דברי הימים א ג) ובני יכניה אסיר שלתיאל בנו
« L’exil expie tout car il est dit (Yirméyahou 22:30): « Ainsi dit l'Eternel: Inscrivez cet homme comme étant sans postérité, comme un malheureux qui ne réussit à rien au cours de sa vie; car nul de sa race ne parviendra à s'asseoir sur le trône de David ni à régner sur Juda ». Mais il est écrit après qu’il fut exilé (1 Chroniques 3:17): les fils de Yekhonyah captif: Shealtiel, son fils » (Talmud de Babylone, Sanhedrin 37b)
« Le
Saint Béni soit-il pardonne tout. Quand les hommes font une repentance complète,
le Saint béni soit-il l’accepte, car il est écrit: « Je suis vivant
déclare l’Eternel, même si Konyahou etc. » (Yirméyahou 22:24). E : « Ainsi dit l'Eternel: Inscrivez cet homme comme étant
sans postérité etc. » (Yirméyahou 22:30). Or, apr-s qu'il s'est repenti, il est écrit : « les fils de
Yékhonyah captif: Shealtièl, son fils » (1 Chroniques 3:17). Cela qui
montre que la repentance annule de nombreux décrets et jugements, de nombreuses chaines de fer, et il n’y a rien qui puisse résister à la repentance »
(Zohar 2:106a)
Selon le Midrash Tanhouma, le Mashiah sera issu de la lignée de Zéroubavel, un descendant de Yékhonyah :
שיר למעלות אשא עיני אל ההרים וגוּ(תהלים קכא). זה שאמר הכתוב: (זכריה ד) מי אתה הר הגדול לפני זרובבל למישור, זה משיח בן דוד. ולמה נקרא שמו הר הגדול? שהוא גדול מן האבות, שנאמר: (ישעיה נב) הנה ישכיל עבדי ירום ונשא וגבה מאד ירום מאברהם, ונשא מיצחק, וגבה מיעקב ירום מאברהם. שנאמר: (בראשית יד) הרמותי יד אל הּ. ונשא ממשה, שאמר (במדבר יא) כי תאמר אלי שאהו בחיקך, וגבה כמלאכי השרת, שנאמר: (יחזקאל א) וגבותם מלאות עיניים. לכך נאמר: מי אתה הר הגדול, וממי הוא יוצא מזרובב
«
Cantique des degrés. Je lève les yeux vers les montagnes etc (Psaume 121:1),
c’est celui dont il est dit : Qu'es-tu, grande montagne, devant Zéroubavel ? Une
simple plaine (Zékharyah 4:7). C’est le Mashiah ben David. Et pourquoi
est-il appelé grande montagne? Car il est plus grand que les Pères, comme il
est dit : Voyez, mon serviteur prospère; il s'élève, grandit, est placé très
haut. (Yésha`yahou 52:13). Il s’élève plus haut qu’Avraham. Il grandit plus que
Yitshaq. Il est placé plus haut que Ya`aqov. Il s’élève plus haut
qu’Avraham, car il est dit : Je lève la main devant l’Eternel. Il est plus
grand que Moshéh, car il est dit : Pour que tu me dises: Il est dans ton sein? (Nombres 11:12). Il est
placé plus haut que les Anges serviteurs, car il est dit : leurs jantes sont
pleines d’yeux autour (Yehezqéel 1:18). C’est pourquoi il est dit :
Qu’est-tu grande Montagne? Et de qui est-il issu ? De Zéroubavel » (Midrash
Tanhouma, Parashath Toledoth 27:14)
Objection :
Les
évangiles se contredisent sur la lignée de Yéshou. De plus, la généalogie
présentée dans l’Evangile de Matthieu omet plusieurs noms qui sont pourtant
rapportés dans le Tana"kh. Cela ne constitue t-il pas la preuve que ces
généalogies ont été inventées et que Yéshou n’est pas un fils de David ?
Réponse :
Les
évangiles de Matthieu et de Luc reproduisent certes deux généalogies
différentes mais il n’y a, là encore, aucune contradiction lorsqu’on tient
compte du contexte juif dans lequel est née la tradition que les évangélistes
ont couché par écrit. Nous lisons dans le commentaire de Nahmanide sur
la Torah :
היו החכמים הקדמונים קודם התורה יודעים כי יש תועלת גדולה ביבום האח והוא הראוי להיות קודם בו ואחריו הקרוב במשפחה כי כל שארו הקרוב אליו ממשפחתו אשר הוא יורש נחלה יגיע ממנו תועלת והיו נוהגים לישא אשת המת האח או האב או הקרוב מן המשפחה ולא ידענו אם היה המנהג קדמון לפני יהודה ובבראשית רבה (פה ה) אמרו כי יהודה התחיל במצות יבום תחלה כי כאשר קבל הסוד מאבותיו נזדרז להקים אותו וכאשר באתה התורה ואסרה אשת קצת הקרובים רצה הקב"ה להתיר איסור אשת האח מפני היבום ולא רצה שידחה מפניו איסור אשת אחי האב והבן וזולתם כי באח הורגל הדבר ותועלת קרובה ולא בהם כמו שהזכרתי והנה נחשב לאכזריות גדולה באח כאשר לא יחפוץ ליבם וקוראים אותו בית חלוץ הנעל (דברים כה י) כי עתה חלץ מהם וראוי הוא שתעשה המצוה זאת בחליצת הנעל וחכמי ישראל הקדמונים מדעתם הענין הנכבד הזה הנהיגו לפנים בישראל לעשות המעשה הזה בכל יורשי הנחלה באותם שלא יהיה בהם איסור השאר וקראו אותו גאולה וזהו ענין בועז וטעם נעמי והשכנות והמשכיל יבין
« Les
anciens sages de l’ère pré-torahique savaient qu’il y avait un grand avantage
dans le mariage léviratique (…) Tout
membre de la famille qui est un hériter obtiendra le même avantage. Que ce soit
le frère du décédé, son père, ou un membre de la famille ; ils avaient l’habitude d’épouser la veuve. On ne
sait pas si c’était déjà la coutume avant Yéhoudah ou bien si, comme le dit le
Béréshit rabbah, c’était Yéhoudah qui a introduit le commandement du lévirat en premier, car
quand il a reçu le secret de ses pères, il s’est précipité pour l’accomplir.
Mais quand la Torah est venue et a interdit l’union d’ une femme avec quelques
membres de la famille, le Saint Béni Soit-il, a annulé l’interdit de la femme
du frère dans le cadre du mariage léviratique, mais n’a pas souhaité annuler l’interdit
de la femme du père, du fils et d’autres
[…] Les anciens sages d’Israël qui comprirent ce sujet honorable avaient
comme coutume, auparavant en Israël, d’accomplir cet acte avec tous les
héritiers qui n’étaient pas frappés par l’ interdiction de cohabitation. Ils
appelaient cette coutume « guéoulah ». C’est ce qui s’est passé avec Bo`az et
c'est la signification [du récit] de Naomi et des voisines » (Nahmanide
sur Genèse 36,11)
Le
livre de Routh appuie l’explication de Nahmanide et confirme que le
mariage entre Routh et Bo`az, lequel n’était pourtant pas le frère de Mahlon,
le mari défunt de Routh, était léviratique.
Lorsqu’il a promis d’épouser Routh, en effet, Bo`az a dit ceci :
וגם
את-רות המאביה אשת מחלון קניתי לי לאשה, להקים שם-המת על-נחלתו, ולא-יכרת שם-המת
מעם אחיו, ומשער מקומו: עדים אתם, היום
« Et que je me suis aussi acquis pour femme
Ruth la Moabite, femme de Mahlon,
pour susciter le nom du défunt dans son héritage, afin que le nom du défunt
ne soit point retranche d'entre ses frères, et de la ville de son habitation; vous en êtes témoins aujourd'hui »
(Routh 4,10)
Les
expressions sont celles qu’emploie la Torah à propos du Lévirat :
כי-ישבו
אחים יחדו, ומת אחד מהם ובן אין-לו--לא-תהיה אשת-המת החוצה, לאיש זר: יבמה
יבא עליה, ולקחה לו לאשה ויבמה
« Lorsque des frères demeureront ensemble, et que l'un d'eux mourra sans laisser de fils, la femme du défunt ne se mariera point au dehors avec un étranger, mais son beau-frère ira vers elle, la prendra pour femme, et l'épousera comme beau-frère. Le premier-né qu'elle enfantera succédera au frère mort et portera son nom, afin que ce nom ne soit pas effacé d'Israël » (Deutéronome 25:6)
Que
le fruit de l’union de Bo`az et de Routh ait été considéré comme la descendance
légale de Mahlon, fils de Na`ami et le mari défunt de Routh, l’extrait
qui suit nous en apporte encore la confirmation :
ותקראנה
לו השכנות שם לאמר, ילד-בן לנעמי; ותקראנה שמו עובד, הוא אבי-ישי אבי דוד
« Les
voisines lui donnèrent un nom, en disant: Un fils est né à Na`ami ! Et elles
l'appelèrent `Oved. Ce fut le père de
Yishay père de David » (Ruth 4,17)
D’où
la paraphrase du Targoum sur Routh 4,5 :
אמר בעז ביום זבניתך ית חקלא מן ידא דנעמי ומן ידא דרות מואביתא איתת מותא תהי קני ליבמא יתה בגין דיקום שים מותא על אחסנתיה
«
Et Bo`az dit : le jour où tu acquièreras le champ de la main de Na`ami et de la main de Routh la Moabite, femme du
défunt, tu la prendras par mariage léviratique pour que le nom du décédé soit
maintenu sur son héritage » (Targoum de Routh
4,5)
Ceci
nous fonde à penser qu’ Héli étant mort sans laisser de descendance, Ya`aqov,
un autre homme de sang royal, contracta un mariage léviratique avec la femme du
défunt, qui n’était pas son frère mais avec lequel il partageait cependant un
ancêtre paternel en commun, et engendra
d’elle Yossef, le père de Yéshou`a.
Matthieu, qui retrace la lignée de Yossef par Ya`aqov, reproduit ainsi
la généalogie naturelle. C’est ce qu’indique la répétition du verbe
« engendrer » au chapitre 1. Luc, pour sa part, qui reproduit la
lignée d’Héli, a pris en compte le statut léviratique du mariage contracté ;
d’où le fait qu’il reprend le nom du décédé « afin qu’il ne
soit pas effacé d’Israël » (Deutéronome 25,6). C’est qu’atteste
l’emploi en Luc 3 :22 de
« nomizo », terme voulant dire « considérer selon la coutume ou
les us » (Lexique grec de Thayer) ou plus exactement « considérer
selon la Torah (nomos) », en rapport à la généalogie.
L’ommission
de certains noms dans la généalogie présentée en Matthieu chapitre 1, selon la
majorité des manuscrits, n’est également pas sans précédent puisque la
généalogie écourtée qui figure en Esdras 7:1-5
omet plusieurs noms que l’on retrouve pourtant dans la version de 1
Chroniques 6:14-15. Ce détail, sauf à remettre également en cause la véracité
des Ecritures hébraïques, n'enlève donc rien à la fiabilité du message que
l'auteur a souhaité transmettre, à
savoir que Yeshou`a est un descendant de David.
Pour peu que l’on y pense, on s’apperçoit que l’idée
qu’il faille que l’exactitude de l’écrit
généalogie du prétendant au titre Mashiah soit rigoureusement
démontrée, ironiquement, met les anti-missionnaires face à un dilemme. Si on
allait jusqu’au bout du raisonnement, en effet, il faudrait en conclure que
l’on est obligé de rejeter quiconque se proclamerait Mashiah à
notre époque étant donné qu’aucun registre généalogique remontant à l’époque
biblique n’existe plus et que les rumeurs et les traditions familiales,
que n’importe quel imposteur ou menteur dans la lignée aurait très facilement
pu inventer, sont irrecevables. C’est donc leur attente d’un Mashiah
encore à venir qui est invalidée par leurs propos irréfléchis. D’un autre côté,
croire, à notre époque, en un Mashiah encore à venir revient à
reconnaître qu’aucun registre généalogique n’est nécessaire pour déterminer si
un Mashiah présumé l’est réellement et que ce sont ses œuvres et les
miracles qu’il opèrera qui attesteront de la véracité de ses prétentions et de
son ascendance davidique. Auquel
cas, c’est l’objection ci-présente qui
n’a pas lieu d’être dès lors que l’ascendance davidique de Yéshou`a et sa
messianité n’en seraient alors pas
invalidées quand bien même l’on devait supposer que son arbre généalogique
n’est pas connu et que les deux lignées que nous présentent les évangiles ne
sont que des inventions.
Objection :
Vous prétendez que Yéshou est le Mashiah ben
Yossef alors que le Nouveau Testament n’emploie nulle part cette expression.
Réponse :
La raison en est tout simplement que l’expression
« Mashiah ben Yossef » pour se référer au Mashiah dans
son état souffrant est tardive. Il
suffit pour s’en convaincre de comparer le passage dans le traité Soukkah 52b
du Talmud de Babylone avec son parrallèle jérusalémite plus ancien:
בשלמא למאן דאמר על משיח בן יוסף שנהרג היינו דכתיב והביטו
אלי את אשר דקרו וספדו עליו כמספד על היחיד
« C'est bien pour celui qui explique que la cause (du
deuil) est l'exécution du Mashiah ben Yossef, car il est écrit : « Et ils
tourneront les regards vers moi, à cause de celui qu'ils ont percé. Ils
pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique » - Zékhariah 12:10
– » (Talmud de Babylone Soukkah 52a)
וספדה הארץ משפחות משפחות לבד תרין אמורין חד אמר זה הספידו של משיח
« Le pays sera dans le deuil, chaque famille
séparément" – Zékhariah 12:12 -. Il existe deux interprétations, la
première desquelles dit que c’est le deuil du Mashiah » (Talmud de Jérusalem, Soukkah 23b)
Etant donné que cette appellation est postérieure au
premier siècle, il n’y a rien d’étonnant à ce que les apôtres ne la reprennent
pas. Il est à noter que le concept, beaucoup plus tardif, qui en découle selon
laquelle le Mashiah ben Yossef serait un autre Mashiah de lignée
éphraïmite est, comme l’a amplement démontré un rabbin contemporain,
spéculative et non d’ordre halakhique. Lorsque nous disons que Yéshou`a est le
Mashiah ben Yossef, notre intention n’est, ni plus ni moins, que de
signifier qu’il a accompli le rôle auquel il
fut attribué le nom de « Mashiah ben Yossef » à
l’époque des amoraïm.
Il nous reste en cette deuxième partie à aborder l’objection de Tryphon, qui, et
il est intéressant de le noter, nous
montre que contrairement aux anti-missionnaires contemporains, les juifs du
premier et du deuxième siècle admettaient l’idée d’un Mashiah qui sera
exécuté :
« Vous ne devez point ignorer, me dit Tryphon, que nous
attendons tous le Christ, que nous reconnaissons qu'il est annoncé par tous les
passages dont vous avez fait mention. Je vous dirai même que j'ai été si frappé
du nom de Jésus donné au fils de Nave, que je vous tendrais volontiers les
mains. Mais les prophètes ont-ils vraiment dit du Christ qu'il subirait un
supplice aussi honteux que celui de la croix, voilà ce qui ne nous paraît pas
clair; car enfin la loi maudit celui qui est crucifié (Deut 21:23) : aussi
est-ce pour moi un point bien difficile à admettre. Oui, les Écritures
annoncent clairement que le Christ doit souffrir ; mais doit-il souffrir un
supplice maudit par la loi ? Voilà ce que nous voulons savoir de vous, si vous
avez quelques moyens de nous le prouver. » (Dialogue avec Tryphon 89:1)
Ibn Ezra rapporte pareillement dans son commentaire sur
Yésha`yahou 53 que beaucoup au sein de la communauté rabbinique considéraient ce
passage comme une prophétie messianique. En témoignent également le Talmud etles midrashim. Justin ajoute encore :
« Eh bien ! me dit Tryphon, prouvez-nous-le
directement, d'après les Écritures, si vous voulez que nous partagions votre
conviction. Oui, nous savons que le Christ doit souffrir, qu'il sera conduit à
la mort comme une brebis; mais doit-il être crucifié, peut-il subir une mort
aussi honteuse, aussi infâme, puisqu'elle est maudite par la loi ? Tâchez de
nous le prouver; pour nous, la seule idée d'une pareille mort nous révolte »
Bien que la crucifixion comme châtiment reservé aux criminels était admise par les Hasmonéens (sadducéens) (Flavius Josèphe, Antiquités judaïques 13:14:2), les Esséniens (Rouleau du Temple 64 :6-13) et une partie des Pharisiens (Targoum de Routh 1:17), la Mishnah prescrit uniquement l’exposition par pendaison du cadavre de l’individu lapidé (Mishnah Sanhédrin 6:5). L’objection n’a donc pas lieu d’être par rapport à la tradition mishnaïque qui interprète le texte du Deutéronome 21 :23 comme parlant d’un tout autre châtiment. Mais quand bien même l’on devait interpréter le verset dans l’autre sens, il n’y a là aucune preuve concluante contre Yéshou`a lorsqu’on sait que d’après Yésha`yahou, le Mashiah « porta nos maladies, et se chargea de nos douleurs » (53:4). Il n’est donc nullement contradictoire que le Mashiah qui s’est chargé des malédictions des autres et fut maudit à leur place meurre comme tel, cloué à un gibet.
Boker Tow. On voie aucune réponse en réalité... Au finale vous suivez juste une passion, vous vous accroché à un credo, vous voulez reconstituer une Communauté disparus dans la ligné. (Donc viens pas de Hash Shem).
RépondreSupprimerCertes vous est surement au fond de vous, dans une démarche d'une noble cause.
Mais en réalité vous joué le Role de Paul de Tarse, combien même vous le refusé. Mais sans vous rendre compte vous est tous ainsi.
Yéshu' ha Notzri, n'est pas un probléme. Que Yéshu' ha Notzri de son vivant été vus comme Mashia'h présumé, ça aussi aucun problème, tant que la Halakha est valide.
Dans Zakhariyah selon Talmud.Y le termes mashia'h est lui même ambiguë, une fois morts, il deviens tout simplement présumé. La lecons est que Am Israel à éspoires qu'un homme est le Mashia'h, une fois qu'il meurt, Am Israel est dans le deuil car il à crus qu'il été le Mashia'h de certitude, et que les gens ont voulus que les temps soit déja messianique soit déja là.
Mais le plus importe est que au finale le regard sont tourné vers Hash Shem, et non vers Mashia'h, encore moins vers le mort.
Le Mashia'h mort, une fois mort est à oublié.
Le deuil n'est qu'un des chemins vers la Téshuvah, et la Torah est entre nos mains, et non des faibles sûr le Mashia'h.
De tel doctrine, ou crédo sont plus tôt à ce garder comme personnelle.
Mais vouloir prêcher, forcer à prouver ou contredire les Hakhamim qui ont refusé Yéshu' ha Notzri pour des raison très valables, ça c'est pas normale, ça fait de vous ennemies de la Torah et de Am Israël.
Car c'est qu'un credo ce que vous proposer.
Vous vallez pas mieux que les Habad Loubavitch, les mouvement de Sabbataï Tsewi. Ils ont tous de tel concepts qui aboutissent a rien.
Pour l'un et pas l'autres.
Ce genre de Messianisme est une plaie, pour Am Israel.
Certes ont peut avoir un réspect envers le personnage, et le Rav qu'il été durant le vivant. Mais une fois morts, il faut arreter de conjocturer.
Exemple. Ont présume qu'il est mashia'h durant le vivant, et non une fois mort. Une fois morts ont parle plus de lui comme mashia'h.
Rabbi Aqiva à présumé durant le vivant de Bar Khobah que ce dernier est Mashia'h. Une fois Mort, Fin de la musique.
Vous vous rendez pas compte que vous est en idolâtrie indirecte.
Comme avec le Serpent d'airain fabriqué par Moyshé Rabbénou, et la fin qu'à eux le serpent.
Ainsi seras la fin de votre serpent, qui à été utile dans une générations précis, mais seras détruit.
Bonne continuations.
Toujours de l'argumentum ad personam et la répétition d'arguments qui ont été maintes et maintes fois réfutées , à ce que je vois, mais rien de concret. Pour les Sages, patience, c'est prévu pour la troisième partie.
RépondreSupprimerAprès, si vous ne voulez pas lire ni réfléchir au préalable avant de vociférer, c'est votre problème, pas le mien. Si vous êtes venus pour exprimer votre mécontentement, sachez qu'il a été entendu, mais ne pensez pas que c'est ce qui va m'arrêter. Ce n'est certainement pas vous qui allez m'imposer quoi ce soit.
RépondreSupprimerHé bien. Vous avez rien répondus a ce que je voie. Bon courage pour votre crédo fictif, missionariat contre la Torah et Am Israel, et entêtement tel que Paul de Tarse.
SupprimerEncore une fois, je n'y peux rien si vous ne lisez pas et ne réfléchissez pas avant de parler.
SupprimerVous dites que le Machia'h une fois mort, il ne faut plus parler de lui .. Pourtant il est écrit dans Zohar Tome 3, page 71b. Lors de son décès, le Tsadik est alors libéré des limites de son corps, à l’origine de tout ce qui pouvait limiter son influence de son vivant. Ayant dépassé cet obstacle, il peut désormais distribuer son influence à tous, sans la moindre restriction.
RépondreSupprimerEn tout cas, je ne vois aucun argument à vos propos contrairement à Menahem qui a répondu à travers le Tanakh et le Talmud. Dommage cette mauvaise foi. Shalom Ouvrakha ����